C'est surtout dans ces moments, attristé par la ruine de quelques-uns et la gêne de tous, que l'on s'efforce de chercher des remèdes pour prévenir le retour de pareils accidents, car, la liquidation terminée, on ne songe plus à un retour inévitable; on ne le croit même pas possible.
Les mêmes influences ont dû produire les mêmes résultats dans tous les temps malgré le peu d' extension du crédit aux époques antérieures; la prospérité et la détresse des nations dépendaient des mêmes oscillations du commerce intérieur et extérieur et de leur développement plus ou moins rapide : comme de nos jours elles cherchaient un remède et un soulagement à leur malaise dans des révolutions intérieures, tout au moins une distraction et un écoulement du trop-plein de la population dans des guerres extérieures, avec toutes leurs dévorantes conséquences. La grande crise de 1789, après les belles années du commencement du règne de Louis XVI, en serait un des derniers exemples, si nous n'avions eu depuis, 1799, 1815, 1830 et 1848.
C'est surtout dans ces moments, attristé par la ruine de quelques-uns et la gêne de tous, que l'on s'efforce de chercher des remèdes pour prévenir le retour de pareils accidents, car, la liquidation terminée, on ne songe plus à un retour inévitable; on ne le croit même pas possible. Sans se préoccuper de la situation générale et de la prospérité des années qui ont précédé, on croit pouvoir, par des moyens artificiels, lois, règlements, restrictions, monopole ou liberté, trouver le moyens de les supprimer. ( ... )