vendredi 1 mars 2019

" Les Mystères du Tarot de Marseille "

Selon Les Mystères du Tarot de MarseilleMarsile  Ficin    ( 1433 - 1499 ) serait à l'origine des arcanes majeures du Tarot de Marseille ; en effet, Marsile Ficin est célèbre pour avoir été le premier à avoir traduit les oeuvres complètes de Platon du grec vers le latin. Cette traduction avec ses commentaires contient de troublantes ressemblances avec les descriptions des lames.




Marsile Ficin, né à Figline Valdarno en Toscane le  et mort à Careggi près de Florence le , est un poète et philosophe italien.



C'est l'un des philosophes humanistes les plus influents de la Première Renaissance italienne. Il dirigea l'Académie platonicienne de Florence, fondée par Cosme de Médicisen 1459, et il eut pour disciples et collègues de travail Jean Pic de la MirandoleAnge Politien et Jérôme Benivieni.



Il a traduit et commenté l'œuvre de Platon et de Plotin, il connaissait l'œuvre d'Aristote, il s'intéressa aussi à l'occultisme et l'hermétisme, et fut le représentant majeur du néoplatonisme médicéen. Sa philosophie, composition intime de métaphysique, de religion et d'esthétique, fit autorité en son temps. (...)

Cosme de Médicis, après avoir écouté en 1438 les leçons du philosophe byzantin platonicien Gémiste Pléthon, conçut l'idée de faire renaître « une sorte d'Académie » ; il offrit à Marsile Ficin un manuscrit des œuvres de Platon et lui demanda de le traduire en latin. (...)




L’ouvrage principal de Marsile Ficin est son traité sur l’immortalité de l’âme, Theologia Platonica de immortalitate animae.
Dans la quête du retour à l’Antiquité, Marsile Ficin porta un grand intérêt à l’astrologie, ce qui l’amena à entrer en conflit avec l’Église romaine. En 1489, il fut accusé de sorcellerie par le pape Innocent VIII et échappa de peu aux rigueurs de l’Inquisition.

Marsile Ficin écrivait en 1492 : « Ce siècle, comme un âge d’or, a restauré la lumière des arts libéraux qui avaient presque disparu : grammaire, poésie, rhétorique, peinture, sculpture, architecture, musique… Ce siècle semble être celui qui a permis à l’astrologie d'avoir droit de cité. » Il meurt en 1499. (...)


L’amour platonique est une conception philosophique des relations amoureuses qui date de la Renaissance : elle fut en effet mise en évidence par le philosophe humaniste Florentin Marsile Ficin au xvie siècle sous le nom latin d’« c'est aussi un amour avec des contact entre deux chair platonicus »

Il s'agit d'un amour chaste, en dehors de toute sensualité, de type intellectuel, et sans que l'envie de relations sexuelles ne se distingue. Il symbolise souvent la perfection de l'appariement de deux personnes, et passe également pour « le plus poétique et le plus puissant des amours » qui s'oppose à l'amour « vulgaire », destiné à la reproduction de l'espèce humaine. En ce sens on considère le mouvement darwiniste littéralement opposé au concept d'amour platonique à l'inverse de l'amour humaniste


Platon accordait pour sa part une place naturelle aux relations charnelles. Dans le Banquet, à travers le personnage d'une prêtresse, Diotime, Platon explique ainsi que la sexualité est nécessaire pour avancer sur le chemin menant à la vérité. C'est peut-être sa description du refus par Socrate de relations charnelles avec Alcibiade, relaté dans ce même Banquet, qui a accrédité par la suite la confusion entre amour platonique et vision non-charnelle de l'amour.

 On peut penser aussi qu'une mauvaise lecture de l'ouvrage a prêté à Platon une théorie qui n'est pas la sienne, mais celle de Pausanias, un invité du fameux banquet. Celui-ci, en effet, partant du constat qu'il existe deux cultes rendus à la déesse de l'Amour et de la beauté (Aphrodite), affirme qu'il y a deux sortes d'Amour. La première, symbolisée par le culte populaire, est l'Amour le plus vil, l'Amour du corps qui passe par la sexualité. La seconde, symbolisée par le culte aristocratique, est un Amour pur, noble, quasi céleste et dont l'objet est l'âme et non le corps. Ce dont Pausanias fait l'apologie, c'est l'Amour dit à tort « platonique » et auquel Platon s'oppose nettement dans Le Banquet. En effet, Pausanias commet une erreur : il s'appuie sur des faits sociaux, des cultes religieux parfaitement contingents et pense en déduire l'essence de l'Amour. Pour Platon un tel raisonnement n'est pas possible.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire