1+2+3+4+5+6+7+… = -1/12 !
Les mathématiciens sont parfois un peu fêlés. En tout cas ils aiment bien essayer de repousser les limites de notre compréhension, quitte à défier le sens commun. Prenez par exemple la somme suivante : 1+2+3+4+5+6+7… et ainsi de suite. Combien vaut cette somme ?
Je pense que n’importe quel écolier censé répondrait "l’infini". Eh bien oui, mais non. Les mathématiciens ont réussi à prouver que cette immense somme vaut en fait … -1/12 ! ( ... )
S = 1 +2 + 3 + 4 + 5 + 6 + …
S – B = (1 +2 + 3 + 4 + 5 + 6 + …) – (1 – 2 + 3 – 4 + 5 – 6 + …)
S – B = 2 * (2 + 4 + 6 + 8 + …) = 4 * (1 + 2 + 3 + 4 + …)
S = B + 4S
S = – 1/12. CQFD !
Du point de vue strictement mathématique, on peut donner un sens formel bien défini à ces calculs. Il suffit juste de généraliser un peu la notion de somme infinie. Ce qui est plus drôle, c’est que cette somme infinie bizarre joue aussi un rôle important en physique théorique.
Pour ma part, je l’ai croisée pour la première fois lors d’une étude sur l’effet Casimir. Cet effet (qui n’a rien à voir avec l’île aux Enfants) a été prédit par le physicien hollandais Hendrik Casimir, et prévoit que deux plaques parallèles conductrices placées dans le vide vont s’attirer à cause des fluctuations de l’énergie du vide (énergie dont je parlais dans ce billet).
Et pour calculer la force subie par les plaques, on utilise l’égalité 1 + 2 + 3 + 4 + … = -1/12 ! Et ça marche, car cette force a été mesurée expérimentalement !
Mais il existe une autre branche de la physique où cette égalité joue un rôle essentiel, il s’agit de la fameuse théorie des cordes. Comme vous le savez peut-être, cette théorie affirme nous vivons dans un monde à 26 dimensions (ou 10 ou 11, c’est selon). Les cordistes aiment dire que c’est ce que "prédit" la théorie, mais la réalité est un peu différente : ce nombre de dimensions n’est pas une prédiction de la théorie, mais plutôt un prérequis pour que la théorie ait mathématiquement un sens. ( ... )
or si vous observez cette équation deux minutes, et que vous admettez que 1 + 2 + 3 + 4 + … = -1/12, vous remarquez que tout ce terme devient nul pour D=26, et les infinis disparaissent de la théorie !
Voilà d’où vient le nombre magique, appelé "dimension critique". (Pour les esprits pointilleux, j’ai raconté ici le calcul tel qu’il se présente pour la théorie dite des "cordes bosoniques", qui est la plus simple. On sait depuis longtemps que cette théorie ne fonctionne pas pour d’autres raisons, et on favorise plutôt les théories "supersymétriques" pour lesquels le nombre magique de dimensions est 10, mais l’idée est la même.)
sciencetonnante.wordpress.com
Les séries divergentes sont une invention du diable et c’est une honte qu’on ose fonder sur elles la moindre démonstration. On peut tirer d’elles tout ce qu’on veut quand on les emploie et ce sont elles qui ont produit tant d’échecs et tant de paradoxes. (…) Mes amis, voici quelque chose dont il faut se moquer.
Le scandale des séries divergentes ! (ou le retour de 1+2+3+4+5+… = -1/12)
Les séries divergentes sont une invention du diable et c’est une honte qu’on ose fonder sur elles la moindre démonstration. On peut tirer d’elles tout ce qu’on veut quand on les emploie et ce sont elles qui ont produit tant d’échecs et tant de paradoxes. (…) Mes amis, voici quelque chose dont il faut se moquer.
Le scandale des séries divergentes ! (ou le retour de 1+2+3+4+5+… = -1/12)
C'est la somme B qui est bizarre...
RépondreSupprimerD'abord, je ne vois pas où il a été montré qu'elle est égale à 1/4...
Mais surtout elle se comporte différemment selon qu'on l'écrit
B=(1-2)+(3-4)+(5-6)+(7-8)...
= -1-1-1-1... -> - infini
ou bien
B=1-(2-3)-(4-5)-(6-7)...
=1+1+1+1+... -> + infini
alors que ça devrait être pareil !
Dans un cas on a donc S qui tend vers l'infini et dans l'autre vers 0.
C'est également assez surprenant...
Voir l'article d'origine :
RépondreSupprimerhttp://sciencetonnante.wordpress.com/2013/05/27/1234567-112/
Échauffement, niveau 2
Considérons maintenant la somme
B = 1 – 2 + 3 – 4 + 5 – 6 + 7 – …
Il s’agit encore d’une somme oscillante, mais cette fois-ci les oscillations deviennent de plus en plus grosses ! Cette fois-ci on remarque que
B = 1 – (2 – 3 + 4 – 5 + 6 – 7 +…)
et en décomposant en deux morceaux le terme entre parenthèses on a
B = 1 – (1 – 2 + 3 – 4 + 5 – 6 + 7 – …) – (1 – 1 + 1 – 1 + 1 – …)
Or ici on reconnait dans la première parenthèse la somme B dont on est parti, et dans l’autre parenthèse la somme A que l’on a évaluée au paragraphe précédent. On a donc
B = 1 – B – A
Comme on a calculé que A vaut 1/2, on en tire B = 1 – B – 1/2 et donc B = 1/4. Vous voyez qu’avec de simples opérations arithmétiques, on peut attribuer une valeur bien définie à cette somme infinie oscillante !
Alors voila je vais casser votre joie mais il est impossible de faire des sommes avec des infinis! voila je suis en 1ère holala trop de level pour savoir que cest une manipulation cette histoire de -1/12 cest des grosses conneries!
RépondreSupprimerVous etes entrain de dire dans la seule première expression que 1=0 mais surtout que n'importe qu'elle nombre =0 alors ca devient débile..😐.
Autre: vous savez que 1= 0.99999... ceci est vrai et prouvé!
Mais je suis suuur a 200% que vous allez tous vous tromper dans la démonstration!
Ce que vous allez faire :
1= 1/3 + 2/3
1/3 = 0.33333...
2/3 = 0.66666...
Donc selon vous (0.333...)+(0.666..)=0.999... c'est FAUX !
Or bien joué vous tombez dans le panneau bande de nuls. et bah c'est la même erreurs de CP que vous faites. additionner des infinis pff n'importe quoi.