mercredi 11 juin 2008

" Le piège meurtrier du coton OGM indien "

Lorsque le Prince Charles affirma que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait. 




 Lorsque le Prince Charles affirma que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait. (...)

On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.

Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.(...)

Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.

On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.

Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.

Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.

Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.

De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.(...)

Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008

 https://www.legrandsoir.info/Des-milliers-de-paysans-indiens-se-suicident-apres-avoir.html

lundi 9 juin 2008

"Afrique 50" de René Vautier : Un an de prison pour un documentaire





Le ministère de l’Intérieur envoie une lettre à Vautier en 1997 :


  « On vous offre une copie du film, interdit il y a 46 ans, qui vous a valu un an de prison à cette époque, et diffusé maintenant dans plus de 50 pays étrangers, sous l’égide de notre ministère. Une commission a décrété qu’il était utile pour le prestige de la France de montrer, par ce film, que dans les années 50 existait dans notre pays un sentiment anti-colonialiste prononcé ».



En 1949, la Ligue de l'enseignement propose à René Vautier de réaliser un film montrant "comment vivent les villageois d'Afrique occidentale française". Ce film est destiné à être montrer aux élèves des collèges et lycées de France. En accompagnant une équipe de routiers éclaireurs de France, il doit ramener des images sur la réalité africaine, puis en faire un montage. Vautier arrive donc en Afrique à 21 ans, sans idées préconçues. Cependant, de son périple africain, sortira le premier film anticolonialiste français.  

Sur le sol africain, Vautier est accompagné par le gouverneur. Ce-dernier tend à conseiller à Vautier de filmer les ananas du jardin de l'Office du Niger, alors que le documentariste était plus intéressé par les galériens noirs qui manoeuvraient à bras les vannes d'une écluse d'un barrage qui alimentait en électricité les maisons des blancs, mais pas le barrage : les Nègres coûtent moins cher... 

Vautier est révolté par le vrai visage du pouvoir colonial. Pendant près d'un an, en partie accompagné par Raymond Vogel, il parcourt le Mali, la Haute Volta, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Burkina Faso. Et il filme, grâce aux Africains qui le protègent. De nombreuses péripéties marquent le tournage.

Les bobines sont ramenées par petits bouts, par des amis africains qui rentrent en France. De retour en métropole, Vautier les amènent à la Ligue de l'Enseignement, mais la police est là pour saisir les négatifs. Le Ministère de l'Intérieur les développe. Alors qu'il doit reconnaître avoir filmé chaque bobine, Vautier arrive à subtiliser 21 bobines (sur 60) en présence de policiers. Vautier fait le montage, puis la sonorisation en direct lors de la projection du film, en face du bureau du policier chargé de le saisir !

Le film a donc été monté et sonorisé, mais il n'existe pas, puisque c'est le Ministère de l'Intérieur qui est censé être en possession de toutes les bandes. Des copies sont tirées grâce à la complicité de la société Tirage 16. La première diffusion a lieu à Quimper, dans la salle du gymnase municipal, d'autres suivent à Brest, Lorient... puis dans toute la France par l'intermédiaire des mouvements de jeunes. Entre 600 et 700 000 personnes ont probablement vu ce film, lors de sa "sortie". (...)

Le ministère de l’Intérieur envoie une lettre à Vautier en 1997 :

  « On vous offre une copie du film, interdit il y a 46 ans, qui vous a valu un an de prison à cette époque, et diffusé maintenant dans plus de 50 pays étrangers, sous l’égide de notre ministère. Une commission a décrété qu’il était utile pour le prestige de la France de montrer, par ce film, que dans les années 50 existait dans notre pays un sentiment anti-colonialiste 




Henri Laborit




"Nous sommes les autres, c'est-à-dire que nous sommes devenus avec le temps ce que les autres - nos parents, les membres de notre famille, nos éducateurs - ont fait de nous, consciemment ou non. Nous sommes donc toujours influencés, le plus souvent à notre insu, par les divers systèmes dont nous faisons partie."






En effet, ce qu’on appelle la personnalité d’un homme, d’un individu, se bâtit sur un bric-à-brac de jugement de valeurs, de préjugés, de lieux communs qu’il traîne et qui, à mesure que son âge avance, deviennent de plus en plus rigide et qui sont de moins en moins remis en question. Et quand une seule pierre de cet édifice est enlevée tout l’édifice s’écroule. Et il découvre l’angoisse. 


Et cette angoisse ne reculera ni devant le meurtre pour l’individu, ni devant le génocide ou la guerre pour les groupes sociaux pour s’exprimer.On commence à comprendre par quel mécanisme, pourquoi et comment, à travers l’histoire et dans le présent se sont établi des échelles hiérarchiques de dominance. Pour aller sur la lune, on a besoin de connaître les lois de la gravitation. Quand on connaît ces lois de la gravitation, ça ne veut pas dire qu’on se libère de la gravitation. Ça veut dire qu’on les utilise pour faire autre chose.

Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant qu’on ne leur aura pas dit que, jusqu’ici, ça a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chances qu’il y ait quelque chose qui change.


www.philo5.com/Mes%20lectures/Laborit,%20Mon%20oncle%20d'Amerique.htm


l'éloge de la fuite 1 par gazobu

http://www.dailymotion.com/video/x3emds_leloge-de-la-fuite-1_shortfilms


" Éloge de la fuite " par Henri Laborit

Rwanda



Si le juge français s’était rendu en commission rogatoire sur le terrain, il aurait découvert que la colline de Massaka se trouve dans le prolongement de la piste de l’aéroport et du camp militaire de Kanombe, et qu’elle était à l’époque un fief de la garde présidentielle de Habyarimana, composée des « durs » du régime. 

Sur place, des témoins lui auraient signalé qu’au moment des faits, sur les quelques kilomètres séparant le Parlement du lieu présumé du tir, pas moins de sept barrages avaient été érigés, où cette garde présidentielle, en situation d’alerte maximale, contrôlait sévèrement l’identité des passants et fouillait les véhicules. Comment des Tutsis, physiquement fort reconnaissables, auraient-ils pu tout d’abord quitter sans encombre l’enceinte du Parlement rwandais, gardée par les casques bleus de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (Minuar), puis franchir tous les postes de contrôle tenus par leurs pires ennemis ? 

A supposer qu’ils soient arrivés vivants à Massaka, ils auraient alors dû se dissimuler entre l’orphelinat Sainte-Agathe – qui abritait des protégés de l’épouse du président et qui était défendu par la garde présidentielle – et le lieu-dit La Ferme, un domaine appartenant également au chef de l’Etat où seuls avaient accès la garde présidentielle et des militaires français. Les deux voies d’accès à Massaka (la route Kigali-Kibungo et une voie adjacente), hérissées de points de contrôle, longeaient toutes deux des marécages infranchissables en voiture.

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/01/BRAECKMAN/14367

jeudi 5 juin 2008

Les soucoupes volantes et la Zetetique




Devant une telle affirmation, et en application du fameux principe zététique selon lequel « une affirmation extraordinaire requiert une preuve plus qu’ordinaire », il nous est apparu nécessaire d’examiner en détail ce qui, dans le travail fourni par le CNES au sujet des OVNI ces trente dernières années, permettrait de privilégier la thèse extraterrestre au détriment d’autres modèles explicatifs moins « exotiques ». 

Les témoignages avancés à l’appui de cette opinion ont-ils bien été validés selon le processus scientifique le plus rigoureux possible ?






Le rapport COMETA : " Les OVNI et la Défense " ( 1999 )

Le problème des OVNI ne peut pas être éliminé par de simples traits d'esprit caustiques et désinvoltes. Depuis la parution du premier rapport de l'Association des Anciens Auditeurs de I'IHEDN, il y a 20 ans, le CNES mène des études sérieuses, en collaboration étroite avec la Gendarmerie Nationale et l'Armée de l'Air principalement, ainsi qu'avec d'autres organismes d'état (aviation civile, météorologie, etc.) ; ces études recoupent d'autres recherches entreprises, de manière plus ou moins discrète, à l'étranger, et pour l'essentiel aux Etats-Unis.

Elles démontrent la réalité physique quasi-certaine d'objets volants totalement inconnus, aux performances de vol et au silence remarquables, apparemment mus par des intelligences. Ces objets volants impressionnent fortement, par leurs manoeuvres, des pilotes, civils et militaires, qui hésitent à parler. La crainte de paraître ridicules, aliénés, ou simplement crédules, motive principalement cette réserve. Des engins secrets d'origine bien terrestre (drones, avions furtifs ...) ne peuvent expliquer qu'une minorité de cas. En prenant
suffisamment de recul dans le temps, on perçoit clairement les limites de cette explication. ( ... )

Le rapport COMETA 

Une lettre de scientifiques à Sarkozy le 26 avril 2008

http://www.ladepeche

Les OVNI du CNES, trente ans d’études officielles ( 1977-2007 ) par Eric Deguillaume Observatoire Zététique



Une fois le tri fait parmi ceux-ci, subsisterait un nombre conséquent de cas demeurant rebelles à toute explication, même après enquête approfondie. Ainsi, la thèse de visiteurs extraterrestres serait « la seule […] qui, au stade actuel, apporte une perspective éventuelle d’explication de phénomènes, dont l’existence est par ailleurs indiscutable ».
Devant une telle affirmation, et en application du fameux principe zététique selon lequel « une affirmation extraordinaire requiert une preuve plus qu’ordinaire », il nous est apparu nécessaire d’examiner en détail ce qui, dans le travail fourni par le CNES au sujet des OVNI ces trente dernières années, permettrait de privilégier la thèse extraterrestre au détriment d’autres modèles explicatifs moins « exotiques ». Les témoignages avancés à l’appui de cette opinion ont-ils bien été validés selon le processus scientifique le plus rigoureux possible ? Toutes les explications connues ont-elles bien été envisagées, puis réfutées par l’examen des faits ? En résumé, la conviction des ufologues du CNES repose-t-elle sur des preuves solides ?


Le présent ouvrage tente d’apporter une réponse à cette question, en dressant un panorama de trois décennies de recherche ufologique officielle en France. Ce travail n’a pas la prétention d’être une analyse exhaustive de l’ensemble des observations rapportées. A contrario, il est ciblé sur les cas présentés comme les plus significatifs et les plus probants qui ont pu être analysés, une problématique détaillée dans l'introduction. ( ... )



The Revolution will be not televised


Le documentaire Coup d'État contre Chavez ( ou The Revolution Will Not Be Televised), réalisé par Kim Bartley et Donnacha O'Briain, a été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l'intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 11 avril 2002, le coup d'État conduit par les propriétaires des chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu'une poignée de dirigeants militaires avec le soutien, entre autres, des États-Unis, de l'Espagne, de la Colombie et du Salvador. 


Le film présente la chronologie du putsch et la mobilisation des millions de Vénézuéliens qui entraîna le retour au pouvoir d'Hugo Chávez 48 h après le début du coup, grâce à la garde présidentielle.
Ce documentaire a obtenu, entre autres, deux prix au Grierson Documentary Awards anglais en 2003. Il a été diffusé sur Arte en 2004 


https://fr.wikipedia.org/wiki/Chávez,_le_film



Hugo Chávez sauvé par le peuple

Suffit-il à une minorité de se rebaptiser « société civile » pour pouvoir prétendre renverser un président démocratiquement élu ? C’est ce qu’ont cru, au Venezuela, le patronat, un syndicat corrompu, l’Eglise, les classes moyennes et les médias, qui, le 11 avril, aidés par des généraux félons, ont perpétré un coup d’Etat contre M. Hugo Chávez. ( ... )

 le premier geste du gouvernement espagnol, qui préside l’Union européenne, ne fut pas de condamner ces actes, mais de publier, le 12 avril, à partir de Washington, une déclaration commune avec le gouvernement américain, appelant les putchistes à créer « un cadre démocratique stable » ! C’était compter sans le raz de marée populaire qui, appuyé par des militaires loyaux, a rétabli la légalité à Caracas.

mercredi 4 juin 2008

" Kill The Messager "



Sibel Deniz Edmonds, née en 1970 en Iran, est une ancienne traductrice du FBI et fondatrice de la National Security Whistleblowers Coalition (NSWBC). Pendant sa collaboration avec le Washington Field Office, elle découvrit et dénonça des actes d’espionnage, de protection illicite et de rétention d’informations mettant en danger la Sécurité Nationale des États-Unis. Après avoir averti sa hiérarchie, elle fut mise sous l’éteignoir par le FBI, et licenciée en mars 2002. 

 
La procédure judiciaire intentée aboutit finalement à l’assertion du State Secret Privilege par le Procureur Général John Ashcroft ; le Congrès des États-Unis fut empêché de statuer et délibérer de son cas, par Arrêté du Département de la Justice. Elle obtint en mars 2006 le PEN/Newman’s Own First Amendment Award (prix d'une association d'écrivains) pour sa contribution a la simple liberté d’expression dont chaque citoyen américain dispose dès sa naissance.

 ‘Une Femme à Abattre’ a été réalisé par deux journalistes français, Mathieu Verboud et Jean-Robert Viallet, auteurs d’un autre documentaire pimenté ‘Les Enfants Perdus de Tranquility Bay’.


                                                                 bande annonce censurée 
                                                                      par Dailymotion


Prenant pour point de départ l’Affaire Edmonds, avec ses imbroglios judiciaires et politiques, Verboud et Viallet prennent le soin de mettre en évidence les dessous politico-financiers, le trafic d’armes nucléaires à l’échelle mondiale orchestré par une partie néo-conservatrice de l’Administration George W. Bush, les mensonges de la politique étrangère américaine et de certains de ses alliés. Des révélations effarantes concluent ce documentaire, dont certains agents du renseignement américain, mettant sur le banc des accusés une Administrations Bush, sans équivoque possible !

Wikipedia


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http://www.tagtele.com/videos/voir/8671/1/

vendredi 30 mai 2008

MONDIALISATION, QUAND LE FMI FABRIQUE LA MISÈRE

Quand le F.M.I. interdisait aux paysans du Ghana de cultiver du riz ... 



Le FMI et la BM ont demandé au Ghana d’orienter sa production pour l’exportation, sur deux matières premières, l’or et le cacao. [...] Les déblais des mines à ciel ouvert ont recouvert les cultures vivrières, rendant la population dépendante sur le plan alimentaire.


Quand le Ghana accède à l’indépendance en 1957, ses principales industries sont nationalisées. Des services publics gèrent la santé, l’éducation. Mais après une vingtaine d’années de corruption, l’économie s’effondre. Le FMI et la Banque Mondiale proposent alors leur programme structurel.



[...] Le FMI et la BM ont demandé au Ghana d’orienter sa production pour l’exportation, sur deux matières premières, l’or et le cacao. [...] Les déblais des mines à ciel ouvert ont recouvert les cultures vivrières, rendant la population dépendante sur le plan alimentaire. Les compagnies minières ont fait appel à la force armée pour obtenir gain de cause : les villages et les écoles ont été ainsi détruits. [...] C’est cette même politique qui a rendu l’éducation, la santé et le service de l’eau inabordables, La BM a décrété que les pays endettés ne devaient plus dépenser d’argent pour les services publics de base comme la distribution de l’eau ou l’accès aux soins dans les hôpitaux publics. Ces services doivent s’autofinancer ; en clair, c’est à l’usager de payer l’addition. [...] Les conséquences humaines de cette politique sont désastreuses. Pour pouvoir satisfaire ses besoins vitaux, la lutte est quotidienne.

Le FMI, lui, n’a généralement sur place qu’un unique « représentant résident », dont les pouvoirs sont limités. Ses plans, en règle générale, sont dictés de Washington, et mis en forme au cours de brèves missions de hauts responsables : dès leur descente d’avion, ils s’immergent dans les chiffres du ministère des finances et de la banque centrale et, pour le reste, résident confortablement dans les hôtels cinq étoiles de la capitale.(...)

Mais le FMI, semble-t-il, confond souvent fins et moyens, et perd de vue la préoccupation fondamentale : même si le chômage y est à deux chiffres depuis des années, il notera « A » [la meilleure note] un pays comme l’Argentine tant que son budget paraîtra en équilibre et son inflation sous contrôle ! ( ... )


La logique du FMI pose un problème évident : elle implique que, s’il obtient de l’aide pour une réalisation quelconque, un pays pauvre ne pourra jamais dépenser cet argent. Si la Suède, par exemple, octroie une aide financière à l’Ethiopie pour qu’elle construise des écoles, la logique du FMI impose à cette dernière de conserver ces fonds dans ses réserves. (...)


FMI, la preuve par l’Ethiopie par Joseph E. Stiglitz, premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale...