« Toute notre « existence »
est une tentative du relatif vers l'absolu ou du local vers l'universel.
Et cette tentative, telle qu'elle se manifeste dans la science moderne est l'objet de mon livre. La science moderne a tenté d'être réelle, finale, complète et absolue. Si l'inclus et l'exclu sont contigus, le système d'apparence de la Science Moderne n'est qu'un quasi-système, obtenu par le même processus arbitraire, grâce auquel le système théologique a usurpé son apparence d'existence.
Je rassemblai dans ce livre quelques-unes des données dont j'estime qu'elles ont été arbitrairement exclues.
Les données des damnés.
Je me suis lancé dans l'obscurité extérieure des transactions et procédures scientifiques, une région ultra-respectable, mais couverte de la poussière du mépris, je me suis abaissé jusqu'au niveau du journalisme, mais je suis revenu avec les presque âmes des faits perdus.
Elles marcheront.
Quant à la logique de mes raisonnements à venir, la voici: dans notre mode d'apparences, il ne saurait y avoir qu'une quasi-logique. Rien n'a jamais été prouvé, parce qu'il n'y a rien à prouver. Et quand je dis qu'il n'y a rien à prouver, je veux dire que, pour tous ceux qui acceptent la Continuité, ou la fonte de tous les phénomènes avec d'autres phénomènes, sa démarcation possible entre chacun d'eux, il n'y a pas une seule chose, dans un sens positif. Et c'est pourquoi il n'y a rien à prouver. (…)
« Tout en substituant l'acceptation à la croyance, j'userai des méthodes conventionnelles, des moyens par lesquels toutes les croyances ont été formulées et soutenues ; mes méthodes seront celles des théologiens, des sauvages, des savants et des petits enfants. Car si tous les phénomènes sont contigus, il ne peut y avoir de méthodes positivement différentes. C'est par les méthodes balbutiantes des car « dinaux, des cartomanciennes et des paysans que j'écrirai ce livre.
Et s'il fonctionne en tant qu'expression de son temps. j'ose croire qu'il prévaudra.
Toutes les sciences commencent par des tentatives de définition. Mais rien n'a jamais été défini, parce qu'il n'y a rien à définir. Darwin a écrit L'Origine des espèces, sans être jamais à même de définir ce qu'était une "espèce". Il est impossible de définir. Rien n'a jamais été finalement découvert parce qu'il n'y a rien de final a découvrir. Autant chercher une aiguille que personne n'aurait perdue dans une meule de foin inexistante. Mais toutes les tentatives scientifiques tendant à découvrir réellement quelque chose là ou il n'y avait rien à découvrir, sont en réalité des tentatives d'être quelque chose. Quiconque cherche la Vérité, ne la trouvera jamais, mais il y a une infime possibilité qu'il devienne lui-même la Vérité.
La science est plus qu'une recherche, c'est une pseudo-construction, une quasi-organisation, c'est une tentative d'évasion, visant à établir l'harmonie, l'équilibre, la stabilité, la consistance, l'entité.
Il y a une infime possibilité qu'elle y parvienne.
Nous vivons une pseudo-existence, dont toutes les apparences participent de son irréalité essentielle. Mais certaines apparences s'approchent « davantage que d'autres de l'état positif. Je conçois toutes «choses» comme occupant des gradations, des étapes sérielles entre la positivité et la négativité, entre la réalité et l'irréalité. Certaines apparences sont plus constantes, plus justes, plus belles, plus harmonieuses, plus individuelles ou plus stables que d'autres.
Je ne suis pas un réaliste. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un intermédiariste. Rien n'est réel, mais rien n'est irréel et tous les phénomènes sont d,es approximations d'une part ou de l'autre entre la réalité et l'irréalité. En sorte que toute notre quasi-existence est un stade intermédiaire entre le réel et l'irréel. Mais dans cette somme hâtive, je précise que la Réalité est un aspect de l'état positif.
Par Réalité, je désigne ce qui ne se confond pas en quelque chose d'autre, ce qui n'est pas partiellement autre chose, ce qui n'est pas une réaction à quelque chose ou une imitation de quelque chose. Un réel héros serait quelqu'un qui ne serait pas partiellement lâche, ou dont les actions et motifs ne se confondraient pas avec la lâcheté.
« Peut-être suis-je le pionnier d'une littérature à venir dont les traîtres et les héros seront des raz-de-marée et des étoiles, des scarabées et des tremblements de terre. »
Bien que le local puisse être universalisé, il n'est pas concevable que l'universel puisse être localisé, mais des « approximations d'une part ou de l'autre entre la réalité et l'irréalité. En sorte que toute notre quasi-existence est un stade intermédiaire entre le réel et l'irréel. Mais dans cette somme hâtive, je précise que la Réalité est un aspect de l'état positif.
Par Réalité, je désigne ce qui ne se confond pas en quelque chose d'autre, ce qui n'est pas partiellement autre chose, ce qui n'est pas une réaction à quelque chose ou une imitation de quelque chose. Un réel héros serait quelqu'un qui ne serait pas partiellement lâche, ou dont les actions et motifs ne se confondraient pas avec la lâcheté. » (…)
« Si tout progrès tend vers la stabilité, l'organisation, l'harmonie, la consistance, ou la positivité, tout progrès est une tentative d'achever le réel. En termes de métaphysique générale, j'estime donc que tout ce que l'on nomme communément «existence» et que je nomme intermédiarité, ·est une quasi-existence, ni réelle, ni irréelle, mais expression d'une tentative visant au réel, ou à la pénétration d'une existence réelle.
Je tiens que la Science, bien que conçue généralement dans sa spécificité, bien que censée généralement dans ses propres termes locaux être un fouille de vieux os d'insectes, ou magmas répugnants, exprime en fait l'esprit qui anime toute l'intermédiarité. Si la Science pouvait exclure toutes les données, sauf les miennes propres, assimilables à l'actuelle quasi-organisation, elle serait un vrai système, doté de contours positivement définis. Elle serait réelle.
Mais elle ne semble s'approcher de la consistance, de la solvabilité, du système, de la positivité et de la réalité qu'en damnant l'irréconciliable ou l'inassimilable.
Tout serait bien.
Tout serait admirable.
Si les damnés voulaient rester damnés. » (…)
« LE FAUX STANDARD
DE LA « VÉRITABLE MATIÈRE MÉTÉORIQUE »
« Les météorites, autrefois damnés, sont admis, mais sous réserve d'une tentative d'exclusion. On admet que deux sortes de substances, et deux seulement, peuvent tomber du ciel: les substances métalliques et les substances pierreuses, et que les objets métalliques se limitent au fer ou au nickel...
Du beurre et du papier. De la laine, de la soie et de la résine.
« Dès le départ, les vierges de la science ont combattu, pleuré, hurlé, maudit les relations externes, sous les mêmes prétextes déjà là, ou en haut en bas.
Progrès signifie viol.
Du beurre et du sang. Du bœuf et une pierre couverte d'inscriptions. (…)
« Je tiens donc que la Science n'a pas plus de rapports avec la véritable connaissance que n'en ont la poussée d'une plante, l'organisation interne d'un grand magasin ou le développement d'une nation. Tous sont des processus d'assimilation, d'organisation, de systématisation, tous tendent par différents moyens d'atteindre à l'état positif - c'est-à-dire, je le suppose, au paradis.
Il ne peut pas y avoir de véritable science, là où il y a des variables indéterminées. Or toutes les variables sont indéterminées, irrégulières. (…)
« R.P. Greg, l'un des catalogueurs les plus notables des phénomènes météoriques, rapporte des chutes de substances visqueuses en 1652, 1686, 1718, 1796, 1811, 1819, 1844. Il donne des dates plus anciennes, mais je pratique aussi l'exclusion à mes heures. Il signale même le passage d'un météore tout près du sol entre Barsdorf et Freiburg en Allemagne. Le jour suivant on trouva sur la neige une masse énorme de gelée. Ce n'était ni la saison du frai, ni celle du nostoc. «Curieux, si c'est exact», commente-t-il. Mais il relate sans la modifier la chute d'un météorite à Gotha, en Allemagne, le 6 septembre 1835, «laissant sur le sol une grande masse de gelée», et atterrissant à un mètre à peine d'un observateur. Il écrivit aussi au professeur Baden Powell, que le 8 octobre 1844 au soir, près de Coblence, un de ses amis allemands avait vu un corps lumineux s'abattre près de lui et d'une autre personne. Le lendemain matin, ils trouvèrent sur place une masse gélatineuse de couleur grise.
D'après Chladini une masse visqueuse tomba avec un météorite lumineux entre Sienne et Rome, en mai 1652, une autre après la chute d'une boule « de feu à Lusatia, en mars 1796, une substance gélatineuse après l'explosion d'un météorite près de Heidelberg en juillet 1811.
Ailleurs on décrit la substance de Lusatia comme ayant eu «la couleur et l'odeur du vernis brun séché». Une matière gélatineuse surgit avec un globe de feu sur l'île de Léthy, aux Indes, en 1718. » (…)
« DES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC L'ESPACE
NOUS SOMMES DES COBAYES »
L'Astronomie.
Un veilleur de nuit surveille une demi-douzaine de lanternes rouges dans une rue barrée. Il y a des becs de gaz, des lampadaires et des fenêtres éclairées dans le quartier : on gratte des allumettes, on allume des feux, un incendie s'est déclaré, il y a des enseignes au néon et des phares d'automobile. Mais le veilleur de nuit s'en tient à son petit système. C'est ce qu'on appelle l’Éthique.
Quelques jeunes filles s'enferment avec leur cher vieux professeur dans une tour d'ivoire. Le viol et le divorce, l'alcoolisme et le meurtre, la drogue et la syphilis sont exclus. »
« L'austère et le précis, l'exact, le puritain le mathématique, l'unique le pur et le parfait : d'infinies négations. Une goutte de lait flottant sur de l'acide qui la ronge. Le positif inondé par le négatif.
La conscience du réel est la plus grande résistance possible aux tentatives qui sont faites soit de réaliser, soit de devenir réel, parce qu'elle se contente de ressentir ce qu'atteint la réa lité. Je ne m'oppose pas à la Science, mais à l'attitude des Sciences lorsqu'elles s'imaginent avoir réalisé une fin. Je m'oppose à la croyance, non à l'acceptation, à l'insuffisance, maintes fois constatée, à la puérilité des dogmes et standards scientifiques. Si plusieurs personnes partent pour Chicago, et arrivent à Buffalo, si l'une d'elles se persuade tout à coup que Buffalo est Chicago, elle opposera une résistance au progrès des autres.
Ainsi l'astronomie et son petit système, apparemment exact. Mais nous aurons des données de mondes ronds et de mondes en fuseau ou en forme de roue; de mondes semblables à de titaniques sécateurs ou reliés les uns aux autres par des coulées de filaments : des mondes solitaires et des mondes en horde ; des mondes immenses, des « mondes minuscules, certains tissés dans la même matière que notre planète, d'autres s'élevant en super-constructions géométriques de fer et d'acier. Épaves et fragment de vastes édifices. Un jour ou l'autre, nous apprendrons qu'outre des cendres, du coke et du charbon des fragments d'acier sont tombés sur terre.
Mais qu'apprendrait un poisson des grandes profondeurs si une plaque d'acier, détachée d'une épave, lui heurtait le nez ? Nous sommes submergés dans un océan conventionnel de densité presque impénétrable. Parfois, je suis un sauvage, découvrant un objet sur le rivage de son île, parfois, je suis comme un poisson des profondeurs et le nez me fait mal. » (…)
« Les « Silex Pygmées ».
Ils sont indéniables, répandus et célèbres. Ce sont de tout petits outils préhistoriques d'une longueur de deux ou trois millimètres. On en a trouvé en Angleterre, aux Indes, en France et en Afrique du Sud, on ne les discute pas, on ne les néglige pas, ils ont même donné naissance à une abondante littérature. Pourtant, ils appartiennent à l'élite des damnés. On a tenté de les rationaliser, de les assimiler en les identifiant à des jouets d'enfants préhistoriques, ce qui me semble raisonnable. J'appelle raisonnable tout ce qui ne possède pas encore de contraire également raisonnable. J'ajouterai que rien n'est finalement raisonnable, bien que certains phénomènes s'approchent plus que d'autres de la raison. Ceci posé, il est une approximation plus grande que cette notion de jouets:
partout où l'on trouve des silex pygmées, tous les silex sont des pygmées. Du moins aux Indes où des couches de terrains séparent « les plus gros silex des silex nains (Wilson).
Et voici le détail qui, pour l'instant, me conduit à penser que ces silex ont été fabriqués par des humains gros comme des pickles. Le professeur Wilson a remarqué que non seulement les silex étaient minuscules, mais encore que leurs éclats étaient « minimes». «Si fines sont les hachures que pour étudier le travail de taille, une loupe est nécessaire » dit encore R.A. Galty. Belle lutte pour l'expression, chez un homme du XIX' d'une idée qui n'appartenait pas à son siècle. Ceci semble conclure, soit en faveur d'êtres minuscules, gros comme des cornichons, ou des concombres et tailleurs de silex, soit en faveur de sauvages très ordinaires qui les auraient taillés avec une loupe. » (…)
« PREMIÈRES MANIFESTATIONS D'ENGINS VOLANTS
ET LEUR DISCUSSION »
« Le 6 mars 1912, les habitants de Warmley, en Angleterre. furent grandement excités par ce qu'ils crurent être «un aéroplane splendidement illuminé survolant le village ». Il marchait à fond de train de la direction de Bath à celle de Gloucester. Il s'agissait, dit le rédacteur, d'une large boule de feu à trois têtes. « Il faut, dit-il, être prêt à tout de nos jours...
Dans le comté de Wicklow, en Irlande, un correspondant vit, à 6 heures du soir, un objet triangulaire traverser le ciel, il était jaune d'or, ressemblait à la Lune dans son croissant du trois-quarts et, évoluant lentement, mit cinq minutes à disparaître derrière une montagne. Le rédacteur de la publication estime qu'il devait s'agir d'un ballon échappé. Le météorologiste F.F. Payne vit, au Canada, à la même époque, un grand objet en forme de poire traverser le ciel. Il le prit d'abord pour un ballon, car « son contour était clairement défini, mais ne voyant pas de nacelle, j'en conclus qu'il devait s'agir d'une forme curieuse de nuage». En six minutes, l'objet devint plus flou, sans doute par l'effet de la distance: «car la masse devint de moins en moins dense, puis disparut. Il n'y avait aucune formation cyclonique dans les environs . Le 8 juillet 1898, un correspondant de Nature vit, à Kiel, un objet céleste rougi par le soleil, large comme un arc-en-ciel, à une hauteur de douze degrés : «Il demeura brillant pendant cinq minutes. puis s'estompa rapide-ment, demeura de nouveau presque stationnaire, enfin disparut, le tout au bout de huit minutes».
(…)« A Cherbourg, en France, le 12 janvier 1836, un corps lumineux représentant les deux tiers de la Lune sembla pivoter comme sur un axe : il portait en son centre une cavité sombre. Le 20 décembre 1893, un corps lumineux traversa la Virginie, la Caroline du Nord et la Caroline du Sud, d'ouest en Est; à 15° au-dessus de l'horizon, il resta immobile un quart d'heure durant. Il ressemblait, dit-on. à une énorme roue blanche, et pour écarter toute possibilité d'une illusion d'optique, on rappelle que le bruit de son passage dans l'air fut très remarqué. Au bout de vingt minutes, il disparut ou explosa dans le plus grand silence. De vastes constructions en forme de roue seraient adaptées tout spécialement à traverser un milieu gélatineux d'une planète à l'autre. Parfois elles pénètrent par erreur de calcul dans l'atmosphère terrestre, et sous menace d'explosion, doivent plonger au fond des eaux, y demeurent un temps, puis émergent à proximité des navires. Leur route habituelle semble se situer aux latitudes proches du golfe Persique. » (…)
« DES LUMIÈRES SUR L’OCÉAN DES ROUES LUMINEUSES »
« Le 4 avril 1901, à huit heures trente du matin, dans le golfe Persique. le capitaine Hoseason, du vapeur Kilwa, voguait en pleine mer. «L'eau n'était pas phosphorescente», retenez bien ceci. Soudain de vastes «ondulations» lumineuses apparurent tout à coup à la surface des eaux. Elles n'émettaient qu'une faible lumière et s'éteignirent au bout d'un quart d'heure environ, après avoir évolué à dix kilomètres à l'heure. On incrimina cette fois l'éternelle sauvegarde de la Vieille Dominante: des bancs de méduses.
Le 5 juin 1880, au large de la côte de Malabar, le commandant Harris, du vapeur Shahjehan, vit, à dix heures du soir, sur une mer calme et par un ciel sans nuage, un objet si étrange qu'il fit arrêter son navire. Il décrit des vagues entre-espacées de lumière brillante, et une substance non identifiable flottant sur les eaux : elle n'illuminait rien, mais semblait éclairée. avec le restant de la mer, par de gigantesques rayons lumineux. «Onde sur onde se succédaient. en l'un des spectacles les plus grandioses et les plus solennels qui se puisse imaginer» (…)
UN DIAGRAMME ÉVOCATEUR
Extrait du journal de bord du navire Lady of the Lake, écrit de la main du capitaine F.-W. Banner et communiqué par R.-H. Scott, F.R.S. : le 22 mars 1870, à la lat. 5° 47' N., long. 27° 52' W, les marins du Lady of the Lake virent en plein ciel Un objet, ou «un nuage» remarquable, et le signalèrent à leur capitaine*.
D'après Banner, c'était un nuage de forme circulaire, avec un demi-cercle inscrit divisé en quatre »
« parties, le trait de division commençant au centre du cercle et s'étendant vers l'extérieur luis se recourbant en arrière. Géométricité, complexité et stabilité de la forme : il y a peu de chances pour qu'un nuage maintienne pareille diversité de traits, pour ne pas mentionner l’aspect de la forme organique. L'objet évoluait d'un point situé à vingt degrés au-dessus de l'horizon, jusqu'à un autre situé à quatre-vingts degrés. Puis il se dirigea vers le Nord-Ouest, alors qu'il était venu du Sud-Ouest.
II était gris clair de couleur, soit couleur de nuage. « Beaucoup plus bas que les autres nuages. »
Et surtout ce détail : quoi qu'il ait pu être, il se déplaçait contre le vent. «Il se présenta obliquement par rapport au vent, puis se décida à filer droit dans l’œil même du vent.»
La forme fut visible pendant une demi-heure. Lorsqu'elle disparut finalement, ce n'était pas pour être désintégrée comme l'aurait fait un nuage, mais à cause de la tombée de l'obscurité.
Le capitaine Banner a dessiné le diagramme suivant :